Mascarades

À la charnière terminale de notre année quarantenaire, quelque part entre l’ALENA et le Sommet du G7, un cycle historique semble se refermer. Le contexte actuel nous remmène inexorablement au début des années 2000 lors du Sommet des Amériques. La mondialisation est arrivée à maturité, plus complexe que jamais, alors que les géants du commerce et des échanges numériques semblent avoir vaincu la contestation.  Les réseaux sociaux et le téléphone intelligent – qui jadis s’annonçaient comme une révolution – n’auront servi que les maîtres du capitalisme triomphant. L’humanité est plus que jamais divisée, prisonnière de camps idéologiques opposés. Les fauves sont lâchés dans le cirque médiatique.

«Piratage des symboles de l’histoire, détournement des signes actuels, célébration de l’après-spectacle : l’actualité est divinité. Le spectre de la mort plane sur la politique-spectacle. Les idoles sont tuées et re-tuées par le conseiller image du politicien. C’est un fabricant de leurres, un brouilleur de pistes de l’inconscient optique.» – Boris Firquet

Boris Firquet est un bricoleur de l’image en mouvement. Il est, dans le désordre : monteur, caméraman, photographe, concepteur de scénographies vidéo interactives et performeur de vidéos en direct. Il fait de la vidéo expérimentale depuis 1988. En 1993, il dédie sa pratique à l’improvisation vidéo réalisée en direct sur scène aussi appelée VJing ou live-video. Dès 1996, il crée lui-même la plupart de ses logiciels de production. Ses monographies vidéo ont été présentées dans une vingtaine de pays. Il a donné des performances de VJing dans plusieurs festivals tels que le FIMAV de Victoriaville, le FCMM de Montréal, le Images festival de Toronto et le Mois Multi de Québec. Comme concepteur, ses clients ont été entre autres Ex Machina (Robert Lepage), le Musée de la civilisation et Télé Québec. Boris vit et travaille dans le Bas-St-Laurent et la Gaspésie.