Les voitures et les roues | Résidence maîtrise

Le projet Les voitures et les roues tente de s’immerger dans l’intimité poétique de la voiture, cette capsule de métal où le temps se plie et s’étire, où l’espace devient rêve mouvant. À travers un collage vidéographique d’archives familiales, anciennes et actuelles, des fragments de vie se croisent, des souvenirs se tissent et des regards se rencontrent. La voiture se dévoile ici comme un lieu d’évasion, un sanctuaire nomade où pensées et paysages glissent en harmonie.

Ces images rassemblées explorent les liens fragiles et profonds qui nous unissent à ce cocon ambulant, cet espace de suspension où la solitude se fait compagne et où l’horizon nous appelle. En retraçant cette relation, le projet invite à redécouvrir la voiture non pas comme simple moyen de transport, mais comme une traversée poétique, un voyage intérieur où s’entrelacent la mémoire et le présent.

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Dans le cadre d’une collaboration avec l’École d’art de l’Université Laval, l’équipe de La Bande Vidéo est heureuse d’accueillir l’étudiante et artiste Léanne Lefebvre! Pour les deux prochaines années, soit la durée de sa maîtrise, Léanne sera en résidence sporadique chez nous et pourra profiter de nos équipements, de nos studios et de notre expertise pour mener son projet à bien.

Depuis 2013, grâce à la contribution du Fonds Fondation René-Richard, Avatar, La Bande Vidéo et LA CHAMBRE BLANCHE collaborent afin de permettre à un·e étudiant·e de l’Université Laval d’entreprendre une pratique en arts numériques.

Léanne Lefebvre est une artiste à la peau d’aluminium qui flambe par ses froissures.

Chaque jour, elle parle aux événements grâce aux sifflements acidulés de sa flûte fisher price orange fluorescente.

Parce que: un peu de lumière fluorescente peut remplir des crevasses qui font mal et qui nous percent jusqu’aux os.

Les frontières sont des endroits où elle aime sortir et s’allonger. Parce que: partir et sortir se ressemblent tellement.

Des morceaux d’imperméable soudés aux bras, elle s’intéresse aux images qui bougent, aux enfantements d’espaces subjectifs et aux choses translucides. Parce que: la peau et le plastique se ressemblent tellement.